Ensayos clínicos: Oncothermia y Cáncer

Essais cliniques: Oncothermie et cancer

L’oncothermie fait partie intégrante de la recherche médicale actuelle et les essais cliniques sur l’oncothermie constituent un outil important de diffusion.

Il existe plusieurs essais cliniques sur des patients atteints de cancer, menés dans différents hôpitaux du monde entier. Les essais cliniques constituent actuellement un outil de base pour le développement de médicaments et de dispositifs médicaux. L’objectif de ce développement est d’améliorer le traitement actuel des maladies. Et de développer des outils de santé globale.

Clinicaltrials.gov est un site web reconnu au niveau international où les chercheurs présentent les derniers essais cliniques menés dans les hôpitaux du monde entier. Il est important de souligner le rôle actif de l’oncothermie dans ce site. Grâce aux publications de notre blog, nous vous tiendrons informés des dernières avancées en matière d’oncothermie et de cancer.

Etude clinique de l’oncothermie appliquée à un patient souffrant d’ascite maligne

À cette occasion, nous souhaitons mettre en avant l’étude clinique « Oncothermie + chimiothérapie intrapéritonéale dans l’ascite maligne : phase II » (Local mEHT* + TCM Versus Intraperitoneal Chemoinfusion in Treatment of Malignant Ascites : Phase II RCT (OTMA-RII) du professeur Pang, de l’hôpital Clifford (Guangzhou, Chine).

L’étude a commencé à recruter des patients en janvier 2014 et s’est terminée en mars 2016. Au final, la recherche portera sur deux groupes de 130 patients. Le « groupe expérimental » sera traité par: régime alimentaire, phytothérapie chinoise et oncothermie. Le « groupe témoin » sera traité par chimiothérapie.

En attendant,

Nous garderons un œil sur les conclusions de cet essai clinique et d’autres essais cliniques sur l’oncothermie !

*Essai clinique « Oncothermie + chimiothérapie intrapéritonéale dans l’ascite maligne : phase II ».

L’équipe du Dr Lee, département d’Oncologie, Institut de médecine clinique, Université de Chonbuk, Jeonju, République de Corée, publia dans le journal Clin Ther. 2016 décembre; 38 (12): 2548-2554, résultats sur l’innocuité de l’utilisation de l’Oncothermie et du médicament contre la douleur: le citrate de fentanyl par voie orale transmuqueuse. L’équipe de chercheurs a voulu déterminer si l’absorption et la disponibilité du fentanyl étaient modifiées lorsqu’il était administré en même temps que le traitement de l’électro-hyperthermie modulée (mEHT, Oncothermie).

Une étude randomisée à dose unique a été menée chez 12 volontaires en bonne santé. L’effet de l’Oncothermie sur les propriétés pharmacocinétiques du fentanyl y a été étudié.

Les 12 volontaires en bonne santé ont reçu une dose unique de citrate de fentanyl par voie orale transmuqueuse (CFOT) ou une dose unique de CFOT avec Oncothermie. L’Oncothermie a été réalisée sur l’abdomen pendant 1 heure. Des échantillons de sang ont été prélevés pendant 24 heures après l’administration. La température de la surface abdominale de la peau a été évaluée avant le dosage et 10, 20 et 60 minutes après le dosage.

Résultats:

Il y avait une augmentation de l’exposition globale au médicament sans implication clinique importante. L’administration de fentanyl (CFOT) peut être réalisée sans limitation en association avec Oncothermia, et il n’est pas nécessaire de modifier le schéma de la posologie.

Association Chimiothérapie et Oncothermie

Des doses plus faibles et moins toxiques de chimiothérapie en association avec l’Oncothermie et des traitements complémentaires.

 

Le professeur Dr. med. Alexander Herzog, médecin en chef de la Fachklinik Dr. Herzog, en Allemagne, a publié une étude clinique récente dans la revue Oncothermia Journal. Il l’a également présenté lors de la 35e édition de l’ICHS, à Guangzhou, en Chine, en 2017. L’étude explique les résultats de l’utilisation de doses de chimiothérapie plus faibles et moins toxiques lorsqu’elles sont associées à l’oncothermie et à des traitements complémentaires.

L’électro-hyperthermie (oncothermie) est un outil important pour améliorer l’efficacité de la chimiothérapie et de la radiothérapie dans le cancer.

De nombreuses études ont été publiées sur le traitement par oncothermie dans des cultures cellulaires, dans des expériences sur des animaux, mais aussi chez des patients. En outre, ces études comprennent des études randomisées, des études de phase 2, mais aussi de nombreux rapports de cas réussis qui apportent la preuve des avantages de l’oncothermie.

Méthodologie:

L’oncothermie consiste à chauffer le tissu cancéreux jusqu’à 42°C (107,6°F). Plusieurs expériences ont montré que la chimiothérapie est plus efficace si la température du tissu cancéreux est augmentée. Il peut y avoir une augmentation linéaire ou même exponentielle de l’activité des médicaments cytostatiques.

L’appareil Oncotherm avec 13,56 MHz et des énergies allant jusqu’à 150 watts a été utilisé. Le traitement local dure 1 heure par séance. En outre, ce traitement peut être répété fréquemment (l’intervalle entre 2 traitements doit être d’au moins 48 heures pour éviter la tolérance thermique).

La chimiothérapie est administrée simultanément à une séance d’oncothermie locale.

Résultats pour une sélection de différents types de cancers:

Cancers ORL:

La chimiothérapie standard dans ces cas serait un programme plutôt toxique de 5 jours de cisplatine associé à du 5-FU en perfusion continue. Associé à l’oncothermie, un programme de 4 jours serait suffisant.

♦ Cancer du poumon nom à petites cellules: 

Le schéma posologique suivrait la chimiothérapie à base de platine, mais les doses de carboplatine et de gemcitabine ou de vinorelbine pourraient être réduites d’environ 20 %, si elles étaient appliquées conjointement avec l’oncothermie.

♦ Cancer colorectal:

Les protocoles de chimiothérapie dans le cancer colorectal sont principalement le protocole FOLFOX et le protocole Folfiri, qui peuvent être associés aux anticorps Bevacizumab ou Cetuximab. Avec l’oncothermie, la dose d’oxaliplatine sera maintenue au niveau standard. L’irinotécan pourrait être réduit. Le 5-FU administré en traitement chronomodulé la nuit avec 50 % de la dose entre 2 heures et 6 heures du matin pourrait également être réduit de manière significative. En outre, la capécitabine peut être utilisée conjointement avec l’oncothermie à une dose réduite.

♦ Cancers de l’ovaire et du col utérin:

Dans le cas du cancer des ovaires et du col de l’utérus, la chimiothérapie standard est le carboplatine et le médicament neurotoxique Paclitaxel. Avec l’oncothermie, le carboplatine pourrait être associé à une dose moins toxique de cyclophosphamide, un médicament dont l’activité est potentialisée dans des conditions hyperthermiques.

♦ Cancer du sein:

Une étude a montré que 70 à 80 % des patientes atteintes d’un cancer du sein répondent à un programme de traitement par oncothermie locale associé à des doses modérées de chimiothérapie.

Réduit la toxicité

En association avec l’oncothermie, il est possible d’utiliser la chimiothérapie à des doses plus modérées. Cela réduit la toxicité. Surtout, elle aide les patients, notamment en situation palliative, à préserver leur qualité de vie. Elle permet également des traitements plus réguliers et sur une plus longue période, ce qui est peut-être très important pour améliorer les chances de survie.


Source:

Herzog A. (2018): Lower and less toxic doses of chemotherapy by combining it with hyperthermia and complementary treatments; Oncothermia Journal 22:46-56

Les chercheurs ont comparé l’effet de l’oncothermie associée à la chimiothérapie conventionnelle par rapport à la chimiothérapie seule chez les patients atteints d’un cancer du col de l’utérus.

Cáncer cérvix Oncothermia

L’équipe du Dr Lee, Département de radio-oncologie, Institut des sciences médicales, Université de Médecine de Chonbuk, Corée du Sud, a récemment publié dans la revue Oncology Letters (Oncol Lett, 2017 Jul; 14 (1): 73-78 ) les résultats sur l’utilisation complémentaire d’Oncothermie dans les cancers récurrents du col utérin préalablement traités par radiothérapie.

Les chercheurs ont comparé l’effet de l’Oncothermie associée à la chimiothérapie conventionnelle par rapport à la chimiothérapie seule. L’étude portait sur des femmes atteintes d’un cancer du col utérin récurrent préalablement traité par radiothérapie.

Au total, 20 patients âgés de 36 à 71 ans ont été traités par chimiothérapie. 18 patients ont été traités par chimiothérapie associée à une Oncothermie. L’équipement a été utilisé pour cela: EHY2000 (Oncotherm GmbH, Troisdorf, Allemagne). La fréquence était de 13,56 MHz, avec l’électrode circulaire de 30 cm de diamètre.

Les critères d’inclusion de l’étude comprenaient les métastases locales (y compris les ganglions lymphatiques para-aortiques et les ganglions lymphatiques pelviens adjacents), mais les patients atteints de métastases à distance ont été exclus. L’Oncothermie a été appliqué 3 fois par semaine pendant 60 minutes à compter du début de la chimiothérapie. Au total, 36 sessions ont été réalisées.

La réponse globale au traitement (rémission complète + rémission partielle + maladie stable / maladie progressive) fut significativement supérieure dans le groupe de patients sous chimiothérapie associée à une Oncothermie (p = 0,0461). L’Oncothermie s’est avérée plus efficace dans le traitement des métastases locales (ganglions lymphatiques). L’utilisation de l’Oncothermie n’a entraîné aucune complication.

Les résultats

Chez les patients atteints d’un cancer du col utérin récurrent traité par radiothérapie, le taux de réponse global au traitement est significativement plus élevé chez les patients ayant associé une chimiothérapie à une Oncothermie par rapport à ceux n’ayant reçu qu’une chimiothérapie.

Les chercheurs ont étudié l’effet de l’Oncothermie au niveau cellulaire dans le processus d’apoptose dans les cellules cancéreuses colorectales.

L’équipe du Dr Andocs, département de radiologie, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université de Toyama, Toyama, Japon, publia dans la revue CellStress et Chaperones (Springer) (Cell Stress Chaperones, 2015 janv. 20 (1): 37-46 ) les résultats concernant l’effet de l’Oncothermie sur les cellules cancéreuses colorectales.

L’utilisation de l’électro-hyperthermie modulée (mEHT) ou Oncothermie entraîne une modification du champ électrique et de la température ambiante de la cellule tumorale, conduisant à une mort cellulaire sélective (apoptose) dans les tumeurs malignes sans affecter les tissus sains. Ceci est possible grâce à la différence d’une cellule tumorale par rapport à une cellule saine. La cellule tumorale est caractérisée par une glycolyse élevée, une production accrue de lactate (effet Warburg) et une impédance électrique réduite.

Le Dr Andocs a étudié l’effet de l’oncothermie sur les xénogreffes HT29 de cancer colorectal  (cellules du cancer du côlon humain inoculées à des souris). L’apoptose causée par Oncothermie était principalement due à la cascade de caspases et à l’activation du facteur induisant l’apoptose. Le stress cellulaire produit par l’Oncothermie a été étudié à différents moments après le traitement: 0h, 1h, 4h, 8h, 14h, 24h, 48h, 72h, 120h, 168h et 216h, à la suivant  des signaux de patrons moléculaires associés à un stress ou au dommage cellulaire (DAMP). ). L’apoptose a eu lieu après le traitement par Oncothermie 4 heures après le traitement. Il a été mesuré en utilisant les niveaux d’ARN messager (ARNm) des protéines « réponse au stress thermique » Hsp70 et Hsp90.

Résultats:

In situ, le traitement a abouti à l’apparition spatio-temporelle d’une séquence de signaux de protéines d’atteinte cellulaire (DAMP) caractérisée par la translocation importante du cytoplasme sur la membrane cellulaire de la calréticuline à 4 heures, Hsp70 entre 14 et 24 heures et Hsp90 entre 24 et 216 h après le traitement. La libération de la protéine HMGB1 par les noyaux des cellules tumorales a également été détectée 24 h après le traitement et son élimination des cellules tumorales pendant 48 h. Les résultats suggèrent que le traitement par Oncothermie induit une séquence de signal liée aux profils moléculaires associés au stress ou à l’endommagement des cellules (DAMP) dans les xénogreffes du cancer colorectal qui pourrait être nécessaire afin de favoriser la réponse de mort cellulaire immunitaire. La phase expérimentale suivante consisterait à reproduire l’étude chez des animaux immunocompétents.